Lehon, ancien pieuré de fondation ducale et ses vitraux relevé par un historien du XIX°siècle
Auguste André,dans sa brochure « De la verrerie et des vitraux peints dans l'ancienne province de Bretagne » éditée à Rennes 1878, donne une documentation, pages 81 et 82, sur cet édifice, dans les années de la fin XIX°
"Leon était un ancien prieuré de fondation ducale et dédié à saint Magloire.
L'église priorale, aujourd'hui ruinée, possédait de belles fenêtres doubles
garnies de vitraux dont une partie a été enchassée pèle et mèle avec des débris postérieurs dans la grande fenêtre de l'abside de l'église paroissiale.
On a disserté sur la date de ses vitraux qui après ceux Dol, paraissaient les plus anciens de la Bretagne; mais que les vitraux du prieuré de Saint-Magloire soient du XIII° ou seulement du XIV°siècle, ils n'en sont pas moins de la première époque de l'art.
Sur un fond de mosaîque, ces fragments de peinture vitrifiée
présentent en couleur des sujets dont l'exécution
doit frapper particulièrement.
Dans les soufflets du tympan
Les anges balancent des ascensoirs: au-dessous, sont six panneaux de vitraux entourés d'une bordure composée de fleurs de lys et de châteaux.
1° panneau à gauche: un personnage nu auquel apparaît un ange; on croit retrouver dans cette scène, soit le lépreux que saint Magloire guérit par le toucher, soit le serviteur de son monasteur qu'il ressuscite.
2° panneau à droite: saint Pierre et saint Paul avec leurs attributs.
3° panneau à gauche; il ne reste que la bordure, alternativement d'azur à la fleur de lys d'or, et de gueules au château d'or.
4° panneau à droite: un crucifiement entre la Vierge et saint Jean.
5° panneau: saint Magloire et le donateur agenouillé, portant sur sa cotte d'armes d'azur semé de fleurs de lys d'argent, qui sont les armes du seigneur de Lechapt, en Lehon, du nom de Guitton, et derrière lui la donatrice, sa femme, avec une jupe armoriée mie-partie des mêmes armes et d'argent à quatres fusées rangées et accolées de gueules, qui sont de Labbé de la Commerière, paroisse de Ploubalay.
6° panneau: la Vierge portant l'enfant Jésus et un moine en adoration.
AuXVII° siècle
Ces vitraux ont été retouchés, et il y fut ajouté un écusson placé en supériorité aux armes de Charles Brulart de Sillery, prieur de Lehon, fils du chancelier de France sous Henri IV, en 1607.Cet écusson est accolé d'un autre aux armes de Derval ou de Châteaugiron, et, ils sont l'un et l'autr timbrés d'une croix tréflée posée en pal er sommée d'une mitre."
En 1680, un litige a lieu à propos des prééminences des Guitton dans ce prieuré. Ce dernier dû transiger avec le prieur des moines de Saint-Magloire de Lehon.
Les prétentions des deux parties étaient les mêmes c'est-à dire:
le droit aux prières nominales, au banc d'honneur, au pain bénit.......
"Leon était un ancien prieuré de fondation ducale et dédié à saint Magloire.
L'église priorale, aujourd'hui ruinée, possédait de belles fenêtres doubles
garnies de vitraux dont une partie a été enchassée pèle et mèle avec des débris postérieurs dans la grande fenêtre de l'abside de l'église paroissiale.
On a disserté sur la date de ses vitraux qui après ceux Dol, paraissaient les plus anciens de la Bretagne; mais que les vitraux du prieuré de Saint-Magloire soient du XIII° ou seulement du XIV°siècle, ils n'en sont pas moins de la première époque de l'art.
Sur un fond de mosaîque, ces fragments de peinture vitrifiée
présentent en couleur des sujets dont l'exécution
doit frapper particulièrement.
Dans les soufflets du tympan
Les anges balancent des ascensoirs: au-dessous, sont six panneaux de vitraux entourés d'une bordure composée de fleurs de lys et de châteaux.
1° panneau à gauche: un personnage nu auquel apparaît un ange; on croit retrouver dans cette scène, soit le lépreux que saint Magloire guérit par le toucher, soit le serviteur de son monasteur qu'il ressuscite.
2° panneau à droite: saint Pierre et saint Paul avec leurs attributs.
3° panneau à gauche; il ne reste que la bordure, alternativement d'azur à la fleur de lys d'or, et de gueules au château d'or.
4° panneau à droite: un crucifiement entre la Vierge et saint Jean.
5° panneau: saint Magloire et le donateur agenouillé, portant sur sa cotte d'armes d'azur semé de fleurs de lys d'argent, qui sont les armes du seigneur de Lechapt, en Lehon, du nom de Guitton, et derrière lui la donatrice, sa femme, avec une jupe armoriée mie-partie des mêmes armes et d'argent à quatres fusées rangées et accolées de gueules, qui sont de Labbé de la Commerière, paroisse de Ploubalay.
6° panneau: la Vierge portant l'enfant Jésus et un moine en adoration.
AuXVII° siècle
Ces vitraux ont été retouchés, et il y fut ajouté un écusson placé en supériorité aux armes de Charles Brulart de Sillery, prieur de Lehon, fils du chancelier de France sous Henri IV, en 1607.Cet écusson est accolé d'un autre aux armes de Derval ou de Châteaugiron, et, ils sont l'un et l'autr timbrés d'une croix tréflée posée en pal er sommée d'une mitre."
En 1680, un litige a lieu à propos des prééminences des Guitton dans ce prieuré. Ce dernier dû transiger avec le prieur des moines de Saint-Magloire de Lehon.
Les prétentions des deux parties étaient les mêmes c'est-à dire:
le droit aux prières nominales, au banc d'honneur, au pain bénit.......