Saint-Pol-de-Léon Cathédrale Inventaire des vitraux du XIV° au XVIII°siècle

Publié le par jeanpierrelebihan2

SAINT POL DE LEON

Cathédrale Saint-Paul-Aurélien 'c)

SES VITRAUX DE 1367au XVIII°siècle



                1367-1369, les armes de Jean du Juch « sont en la maîtresse vitre du choeur de l’église cathédrale et aux deux vitres de la chapelle de Toussaints  en la même église. » Vie des saints.1901. p.235.

1511, le 7 janvier, Mgr de Kermarvan ou Carman fait une fondation par laquelle il s’engager de pourvoir à l’entretien des vitraux de la chapelle actuellement Saint André.
1535,la troisième fenêtre du côté de l’épître
appartient à Guillaume Hamon.
La quatrième est à Yves Le Tarieuc chanoine
1546, Le chapitre consent à Jean Deincuff, sieur de Pratcuiq de disposer  de la chapelle de la Madeleine, avec ses fenêtres et ses vitres
1601, la grosse tour de la cathédrale fut abattue par la foudre, ce qui causa la brisure de toutes les vitres.
1614, Procès verbal de prééminences
Grand vitre du pignon sud.

Baie à 2 lancettes ogivales dont le réseau offre trois écoinçons et un oculus. Ce dernier porte le blason de forme carré des Carman entouré d’un cuir avec coquilles Saint-Jacques. Au-dessous, blason Carman Maillé entouré d’une cordelière en lacs d’amour . A droite et à gauche, deux écoinçons avec phylactère portant DIEU AVANT.
Deux blasons d’alliances de Carman sont au haut des lancettes composées chacune de trois panneaux de montage bâton rompu.
En la chapelle Saint-Yves, verrière à 3 lancettes et 5 soufflets. Au plus haut, blason carré des Carman tenu par deux anges et surmonté d’une mitre, une crosse passant par derrière. Quatre autres anges portent chacun un blason lui aussi de forme carrée,  alliance la Forest, le Chastel et Vieux Chastel.
Les deux lancettes de gauche présente une Crucifixion où le Christ en croix est entouré de cinq anges volants alentour. Marie Madeleine, à droite, enserre la croix. Son vase de parfum est posé sur le sol qui semble dessiner au loin une colline. Dans la lancette de gauche, Marie en pâmoison est entourée par une sainte femme et saint Jean. Dessus plane un ange orant. Dans la lancette de droite, sous un dais gothique, Jean de Kermarvan, évêque de Léon( 1514) est présenté par un saint. Les armes sont portées sur le prie Dieu. Une frise architecturale à redents coure le long du bas des trois lancettes.
1620, chapelle de Toussaints, on remarquait dans les fenêtres latérales de la chapelle les armes du Juch.
1658, le 9 décembre, traité passé entre le chapitre et Jean Oriot, sieur du Runiou par le quel il est autorisé à mettre ses armes dans les deux vitres étant à la chapelle Saint-Joseph du bas côté sud, pourvu qu’il les entretienne an bonnes réparations
1663, Dans les vitres du choeur, du côté de l’évangile, la troisième est donnée par le chapitre aux de Kerscau. La quatrième appartient à  du Louet.
1667, le 27 septembre, une voûte vers le côté de l’évangile avec les vitres avec ses anciennes armoiries.
 Le seigneur Yves de la Rivière, sieur de Keranfaro a droit aux vitres   de la chapelle de Notre-Dame de Cahel.
Prééminences de Jan du Dresnay, sieur de Penanru, en la vitre au-dessus de l’arcade au chef du panneau du milieu, il y a un écusson.

En la rose de la vitre de Notre-Dame de Cahel il y a un nombre d’écussons aux armes du sieur de Kerjan , qui aurait vendu autrefois Kerlavan au marquis de Pontcallec.

 Il est avéré que le retable de l’autel offusque la vue de la vitre orientale, en sorte qu’on ne peut remarquer les armes, fors au haut, celles de Bretagne et de France en alliance.
1704, Jean Barbier, deux panneaux en la chapelle de Kérangouez.

1707,Chapelle Notre-Dame-de-Cahel.  Prééminences de Claude de Kerscao, sieur de Rosnevez. Du côté de l’évangile, la grande fenêtre avait des armoiries en plain du sieur Avouant et en alliance avec ceux de Boiseon, Kerlouan, Kerjean et autres, de plus une vitre au-dessus du dit autel avec armes, offusquée par un retable.
La plus haute vitre du côté méridionale de la nef au-dessus de l’autel et chapelle de Saint-Paul est aux armes de Kerscau.

1719, la grande vitre peinte qui donne sur l’Evêché ( vitre du pignon nord) est au marquis de Coattanscour, à cause de sa terre de Messarnou.
 La petite vitre qui donne au-dessus de la petite porte pour entrer à l’évêché est au comte de Lescoët Barbier, de la terre de Kernao, mais on y voit les armes de Lesguen.
La vitre qui donne sur l’autel de Sainte-Agnès
est de Kerenac de Kerscau, une petite vitre ronde est à de Kerrestal du Kergoët

La première fenêtre
de la partie supérieure de la nef est à de Kervoas Audren, de la terre de Kervivot.
La seconde au comte de Lescoët Barbier, tous les autres du même côté sont au chapitre.
La vitre au-dessus de l’autel du Rosaire à madame la duchesse de Portzmouth à cause de sa terre du Chastel.
 
La première fenêtre du côté nord
est à Cheffontaines, la suivante à Villeneuve Kersulgen de Kergoff Keredan seigneur de Kergoff. La troisième vitre est aux Coetlosquet et en partie de Cheffontaines.
 La vitre de l’autel Notre-Dame de Cahel appartient en 1719 à Tréséguer Mahé.
Les trois fenêtres de la chapelle Saint-Martin,
collatéral sud, sont aux armes du marquis de Kersauzon.
Les deux vitres de la chapelle Saint-Pierre
appartiennent au marquis de Coëtanscour. Une baie de cette chapelle est bouchée en 1901 , les meneaux sont apparents.
Les deux vitres de la chapelle Saint-Mathieu appartiennent  au comte de Lescoat.
(Dans le coeur)
La fenêtre au-dessus du maître autel appartient à la terre de Kergonnouarn ou du Chastel et à l’époque à madame de la Marre Allain.
Du côté évangile, la première fenêtre était à Karman Poulpiquet
La seconde après était au comte du Han, terre de Karaeret.
La troisième était à Treséguer Mahé.
La quatrième appartient à  du Harlay ainsi que la cinquième.
Du côté de l’épître, la première était de Kersauson, ainsi que la seconde. La troisième était du Dresnay. La quatrième est au chapitre. La cinquième à du Harlay.
1901,dans une des fenêtres de la chapelle Saint-Martin, bas côté sud, après le porche donnant sur la place, se voient quelques lambeaux de vieux vitraux qui proviendraient de la grande fenêtre transept nord.
Au-dessus de l’enfeu des le Scaff et Kergoët,en la chapelle Saint-Joseph, sont trois panneaux d’une ancienne verrière, dans les deux premiers sont représentés le sieur de Kergoët, assisté de saint Joseph, et la dame du Kergoêt à genoux, assistée de la Sainte Vierge, le troisième représente des damnés dans les flammes. (ci-contre actuellement)

Pol de Courcy «  Monographie de la Cathédrale de Saint Pol de Léon »
Le choeur et les transepts offrent seuls des armoiries ou des dates. La grande fenêtre septentrional ( Nord) à meneaux rayonnants est en vitraux de couleurs portant la date de 15  et représentent le Jugement dernier et les Œuvres de Miséricordes. Les fenêtres du choeur étaient garnies de verrières de couleurs, œuvres d’Alain Cap de Lesneven ; il en reste des fragments qui donnent à penser que l’évêque de Neuville ( évêque de 1563 à 1613) les avait fait exécuter. Les écussons des familles importantes s’y mêlaient à ceux  de France et de Bretagne


LA Rosace du transept sud




  Ci-joint un plan de l’architecte Bigot tiré  du « nouveau répertoire des églises et chapelles du diocèse de Quimper et de Léon. » On peut y lire :La reconstruction du transept fut commencée sous l’épiscopat de Jean Prigent ; c’est à cette époque que fut réalisé la belle rose, postérieure seulement de quelques années à celle des Carmes de Pont-l’Abbé.

Dans les vitraux de Bretagne, p.193 Saint Jean à Pathmos prosterné devant le Christ de l'Apocalypse, vitrail de 1888 auteur  l'atelier Lobin de tours.

Description: Saint Jean écrit sa vision, le Christ est entouré de sept chandeliers,et d'une couronne d’étoiles.
 Scribe Ergo Qua Vidisti. 1888, Lobin.



jean-le-bihan@wanadoo.fr

second blog:http://jeanpierrelebihan2.over-blog.com
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article