Pouldreuzic, ses vitraux disparus et pas

Publié le par jeanpierrelebihan2


POULDREUZIC.


EGLISE Saint-Faron.


XIV° XV° XVI°XVII° XVIII° siècle

1703.Reconstruite après le coup de foudre qui l’endommage
Sur photo Villard, du début du  XXe siècle, on relève des vitraux kaléidoscopes, probablement oeuvre du peintre vitrier Quimpérois  Cassaigne, dans  la baie côté sud, proche du choeur. La baie du transept , quand à elle, présentait une vitrerie blanche.

Chapelle Notre Dame de Penhors


 XI1I° XV° XVI°siècle, .

1540, le prieuré de Locmaria en Quimper avait droit de prééminences dans la maîtresse vitre


1667, dans la maîtresse vitre

 qui était composée de deux lancettes, en plus des armes du prieuré de Locmaria,
 on voyait: le Père Eternel avec en dessous,dans une lancette, sainte Anne tenant la Vierge et l’Enfant-Jésus,

Dans l’autre lancette, un donateur ecclésiastique à genoux est présenté par son saint patron, saint Faron.

Dans le réseau, le soufflet en supériorité était celui de France et de Bretagne. Le second éprésentait  un aigle éployé de sable, le 3ième était en verre blanc. Le précédent était celui de la famille Le Courtois de Kerardelec.BSAF.1903.

1926, suite à la chute de la foudre sur le clocher, Urbain Le Corre, ferblantier au bourg fut chargé de la mise en état des fenêtres ainsi que de la réfection des vitres;
 

 Eglise Notre-Dame de Lababan

XII° XVI° siècle


              Maîtresse vitre,


Vitrail de 1573,dont le sujet est une Passion,
qui fut très mal restaurée au XXe..
Ell présentait des manques en 1870,

et était un peu délabrée en 1912

   
                        Elle fut déposée tout d'abord en 1934 pour subir une restauration par l'atelier parisien Gaudin
avant d'être redépossée en 1940
pour mise en sécurité durant la guerre.
Jean-Jacques Gruber la restaura une dernière fois en 1947, ce qui n'empêcha pas une troisième en 2OOO

















«  EN LAN 1573 FVT FAI E CESTE VITRE »

                ETUDE

« Le dessin de la verrière primitive n‘était pas aussi médiocre, mais elle a été mal restaurée au XXe siècle.

 La figure du Christ a été presque entièrement refaite

ainsi que la partie inférieure gauche au-dessous du cou de la Madeleine,
et à peu près tout le cheval du centurion.

Les inscription sur le harnais n’ont donc aucune valeur ». Cf. Nouveau Répertoire des églises et chapelles du  diocèse de Quimper et de Léon.p.337.


Couffon aura trouvé la signature de Pierre Sortez  avec les lettres P et S  ajoutés à NOP et MRZP. Ce dernier aurait travaille en 1573 à la cathédrale de Quimper.



Cette baie présente trois lancettes à plein cintre et un réseau. Seules les lancettes ont conservé, sauf deux panneaux du bas, leurs vitraux du XVIe siècle.

Ceux du réseau, œuvres de l’atelier Gaudin, sont en bon état et ne demande pas une dépose.

Il s’agit d’une Passion d’un atelier cornouaillais.

On peut avancer le nom de Le Sodec, bien plus sûrement que celui annoncé par Couffon.

La scène s’étale sur neuf panneaux.

Au centre le Christ en croix, au linge tout simple, les pieds croisés le droit sur le gauche. Le bois de la croix de couleur orangée est raboteux et laisse apparaître sur certaines pièces ses veines.
  A cheval, vêtu richement, Longin perce le flanc droit du Christ de sa lance à houppe rouge tenue à deux mains.
 Marie  Madeleine, coiffe blanche à perles blanches  robe rouge à manche courte, manteau bleu fort, cheveux dorés dans le dos, s’accroche des mains à la croix.
 Autour du Christ en croix,  sur ciel bleu sans nuages, lances, pavillon, lance du porte éponge et le double de Longin, à cheval, qui se protège les yeux de sa main droite.

Dans la lancette de gauche, avec potence du bon larron, Pâmoison de la Vierge Marie. Manteau  bleu sur robe rouge, cette dernière serrée à la ceinture par un ruban jaune, la tête inclinée sur sa droite, reprenant la position de celle du Christ, Marie, les bras croisés sur sa poitrine, est retenue assise par terre par une sainte femme et saint Jean dont les nimbes  jaunes planent au dessus de leur tête. Au dessus cavaliers puis le bon larron dont l’âme s’envole prise par un ange aux ailes rouges volant parallèlement au bois horizontal de la potence qui est ici un bois plat et non rond comme certaines fois.

A l’autre extrémité,  la scène du mauvais larron et de Joseph d’Armathie, toujours richement habillé, portant cimeterre.

Cette Passion assimile  un peu de tous les ingrédients des autres verrières, entre autres de celles du Juch.

Etat de la verrière, en avril 1999.

Elle
e présente aux yeux une trémie de plombs, en majorité de casses. De nombreuses pièces XIXe et XXe seront à remplacer, lorsque la teinte ne correspond pas. Par contre les deux panneaux du bas des lancettes B et C seront conservés bien que n’étant pas d’origine.

 La restauration de Gaudin est critiquée dans le « Nouveau Répertoire des Eglises et Chapelles du diocèse de Quimper et de Léon » Je pense que nous aurons un autre avis que celui du répertoire, lorsqu’une restauration aura enlevé les plombs de casses, les remplacera par des incrustations. La restauration  de Gaudin n’est pas si mal que cela, du moins pour la tête du Christ si l’on peut juger


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