Bulat-Pestivien 22 église Notre-Dame, ses vitraux des XV° et XIX°

Publié le par jeanpierrelebihan2


Bulat Pestivien    église NOTRE dAME



            1670, un procès verbal de prééminences a lieu
            1864, il est relevé des fragments de vitraux dans les baies              et celle du chevet.et ont disparus un donateur prêtre ,ainsi que deux autres donateurs qui sont probablement des Liscoêt,et dans la baie du transept sud,un neptune!

Baie du chevet.

  Elle est composée, dans le haut, d’une rosace et dans le bas de  6 lancettes trilobées de 4 panneaux

La partie centrale des lancettes représente une Annonciation monumentale.  Autour de cette scène, on trouve à droite la Naissance de la Vierge puis au-dessus l’Assomption, à gauche le Mariage de la Vierge puis la fuite en Egypte.

Cette partie, datée 1852 est de Hawke, peintre-verrier à Dinan
et Le Cop, vitrier à Guingamp. 
Ce Hawke, d'origine anglaise, est  dessinateur, architecte, et aussi
auteur de dessins et lithographies sur le vitrail de saint Armel, édité chez C.Prudhomme à Saint-Brieuc,

1853/1859, Bulat-Pestivien,baie 3, signature, auteur des panneaux du bas, préservés par présence d’un retable, aujourd’hui disparu



Le réseau, XVe, offre 35 anges musiciens jouant de 10 instruments différents, tambourin, flûte, viole, orgue, etc. et des armoiries de Boutteville, Rostrenen, Pestivien,  de Pont-L’Abbé et de Kergorlay.


Travaux 1997, architecte en chef des Monuments historiques Marie-Suzanne de Ponthaud.

Baies 1 et 2, vitraux de Laigneau, 1859, saint Corentin, saint Guillaume, saint Yves et saint Brieuc.
Laigneau, A,    Edouard, Alexandre, Louis, Antoine, né à Bourg (Ain) le 29 Aout 1854, devient peintre sur verre et demeure à Rennes, 35, 20, rue de Paris, mariè le 2.2.1880 à Anaise-Marie-Françoise Lesquen qui a 20 ans. Peu après s'installe à Saint-Brieuc. En juillet 1882, ouvre un atelier artisanal avec devanture, rue d'Orleans. En 1884, médaille à Brest, 29, et Lannion, 22, et en 1899, s'établit avenue de Robien, il aura 5 enfants,Cf Guilcher, Hennebont.

Baie 3,  trois lancettes trilobées de 5 panneaux réseau de 12 mouchettes et 2 écoinçons.   Sur 4 panneaux en hauteur et sur les trois lancettes en largeur, scène de la Crucifixion, de l'atelier de Le Tournel, 1933. Le corps du Christ est un peu tourné vers sa droite. Sa tête, au nimbe crucifère rouge et jaune, est complètement tombée sur sa poitrine, une couronne d’épines vertes ceint son front, son linge est serré par un nœud dont le pan tombe droit, pas de vent. Les nuages, virgules  horizontales violettes balayent le ciel bleu. Deux anges planent   à droite et à gauche de la scène. Plus bas une campagne verdoyante avec  arbuste, un sol dans les vertes et jaune, où repose, penchée sur un côté, la crane d’Adam. Au pied de la croix, Marie Madeleine, nimbe bleu vert, en robe violette sur chemise blanche, à genoux, enserrant des deux mains le bois de la croix à la hauteur des pieds du Christ, la tête, aux longs cheveux tournée vers lui. Dans la lancette de gauche, la Vierge Marie, nimbe rouge, de profil, robe violette, manteau bleu, dresse, les mains serrés, le haut de son buste vers le Christ,  Derrière elle, deux saintes femmes, l’une à genoux les mains jointes, la seconde  assise par terre, écroulée, retenant son visage de la main droite. Dans la lancette de droite, saint Jean,  de trois quart, au nimbe, lui aussi, rouge, portant robe et manteau rouge, les mains  serrées pendantes, lève son visage vers le Christ Derrière lui deux soldats en armures, l’un assis sur une pierre, le second debout appuyé sur sa lance.

Dans les trois panneaux du bas, reste d’un vitrail plus ancien comportant le portrait du recteur Derrien, 1854, en orant sur fond d’un porche donnant sur une campagne bleue. Sur le panneau de gauche, armes de Bretagne surmontées d’un heaume et d’une couronne. Deux anges entourent ce blason et l’un de la main gauche montre la couronne.  Le panneau de droite offre un blason couronné avec un ange et un dragon ailé. Cette partie n’a probablement pas été changée, étant caché  à l’époque .par un retable. Elle est signée de « Hawwke. verrièr e- au Combournais – Dinan ». La rosace propose les figurines des évaengélistes et des apôtres.

Baie 4., 1933, Leon Tournel. Les mystères. Joyeux. Lancette de gauche, la Visitation ; Douloureux, lancette centrale la Crucifixion,  Glorieux, lancette de droite : la Résurrection.

Tournel,atelier parisien; La revue de l’Art 1972 donne.un Léon Tournel, 63, rue Lecourbe, qui participe au renouveau du vitrail religieux 1900 et 1914. Aurait dressé un état des vitraux du Finistère en 1913.


Baies 5 et 6, et 8 grisaille, probablement Laigneau.

Baie 7, 4 lancettes  trilobées de 3 panneaux et réseau composé de 17 mouchettes  grisaille




Chapelle Sainte-Anne


 Baie 1, en anse de panier ,armature 1 verticale et 3 horizontales
Baie 2,  en anse de panier, armature 1 verticale et 3 horizontales, vitraux,montage « bâtons rompus »
Baie 3 ; en anse de panier, armature de 2 verticales et 3 horizontales. Montage » bâtons rompus »


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