Ploujean, église Notre-Dame sur ses vitraux du XVI° au XIX°

Publié le par jeanpierrelebihan2



Eglise Notre-Dame de Ploujean.  XI°,XIV°XVI° restauration en début XX° siècle©

Paroisse de Morlaix.


Des vitraux des XVI° et XVII°probablement disparus lors de la Révolution

          
 1546,
 "Avoir payé à Thomas Quemener, vitrier, la somme de sexante dis soulz pour quatre paneaulx de vitre blanche faicte en forme de losanges mis et sittués en une fenestre et lumière qui donne la clarté au chantereau (choeur) de ladite église."

1574,
Geffroy Salaun place les armes des Goesbriand dans les vitres de l’église.

1630, le dimanche 12 octobre. procès verbal des prééminences de de Goesbriand BSAF. 1931-32.p.53
En la maîtresse vitre, un écusson aux armes du roi, et deux autres de Bretagne et quatre écussons d’alliance des de Goesbriand.
Au vieux pignon du sud une maîtresse vitre armoyés de trois écussons de Goesbriand.

1673, le 17 octobre, arrêt de la Cour ordonnant au sieur de Goesbriand d’enlever ses blasons de la maîtresse vitre, à ses frais, pour mettre à leur place ceux des du Parc-Locmaria. Ordonnance non exécutée en 1697.
1679, 7 novembre, procès verbal des prééminences de la paroisse de Ploujean
La maîtresse vitre, se composait de 4 panneaux ( lancettes)et d’une rose, au milieu de laquelle étaient les armes de France et plus bas celles de Bretagne ainsi qu’un écusson vide surmonté d’une couronne ducale. Au dessous, se voyaient quatre écussons aux armes de Goesbriand en alliance avec de Coatredez, de Boiseon, du Ponthou, de la Boissière-Plourin.
Dans les lancettes étaient quatre priants avec des prie-Dieu aux armes de Goesbriand pleines et alliées à celles du Ponthou, Toupin de Kervenniou, de la Boissière. Au bas de la première lancette, du côté évangile, deux écussons des Mériadec de Crechonvel et des Kersulguen de la Boissière, au bas de la seconde lancette, les armes des Quintin de Kerscau, au bas de la troisième, celles des Le Lévyer de Kerochiou, et au bas de la quatrième un écusson mi-parti de Mériadec et de Trogoff.
Dans la vitre de la chapelle de la Trinité, deux écussons, dont l’un plein des du Parc et le second, alliance du Parc, Huon du Herlan, la Forest de Keranroux.
Au-dessus du second enfeu, une petite fenêtre avec un écusson parti de Le Bihan et la Forest.
Dans la vitre de la chapelle Saint-Germain,, quatre écusons aux armes pleines des Meriadec de Crechonvel  et parti de Crechonvel et de Trogoff.
La vitre de la chapelle du Saint-Sacrement avait deux écussons, l’un parti de Kergariou et d’un coupé de Quélen, de Guernisac, l’autre parti de Kergariou et de Quelennec.
Le vitrail de la chapelle de Saint-Sébastien , on voyait les armes des de la Boissière de Kersulguen ainsi que dans une petite rosace vitrée.
La fenêtre au bas de l’église contenait trois écussons des armes de France et de Goesbriand.

 1791, Le Guennec signale la disparition lors de la Révolution « les vitraux où s’étaient fait peindre agenouillés aux pieds de leurs saints patrons, les donateurs de la verrière, preux chevaliers vêtus d’acier et châtelaines en surcot d’hermines »

1679, le 7 novembre. Procès verbal des prééminences de la paroisse de Ploujean.
La maîtresse vitre était composée de 3 panneaux et et de 3 soufflets et renfermait dix écussons. Le premier, en supériorité, les armes de Bodister ou Dinan de Montafilant, le 2 parti de Goesbriand et Bodister, le 3, parti de Goesbriand et de Coatredrez, le 4 et 5 de Guicaznou, le 6 et 7 de Coëtélan Collin écartelé de Guernisac et parti de Coatquis.
Dans la lancette de gauche, deux figures de priants portant sur leurs vêtements les armoiries alliées de Goesbriand et de La Bihan du Roudour, parti de la Forest avec une devise en lettres gothiques au dessus.
La vitre de la chapelle Saint-Yves possède deux lancettes et un soufflet contenant trois écussons, dont deux brisés et le troisième mi-partie de Goesbriand de Coatanlem .
La vitre de la chapelle Saint-Michel possède  un écusson en bannière des armes de Bretagne et deux lancettes qui portent deux écussons, l’un de Guicaznou plein, l’autre écartelé de Guicaznou, de Goesbraind et de Boiséon.
Plus bas, dans la même aile droite, vitre non armoriée, et au reliquaire une vitre armorié de Kergariou.

Chapelle Notre-Dame     1630. Procès verbal des prééminences de Goesbriand
Dans la chapelle située sur le cimetière, il y a une grande vitre, (maîtresse vitre), avec trois lancettes et quatre écussons de Goesbriand et un mi parti . Au premier panneau de la vitre (lancette) des écussons en alliance dont trois pleins des armes de Goesbriand. Au troisième et dernier panneau (lancette) de la vitre sont peintes en alliance Kergroades avec les deux écussons de Goesbriand, l’un environné d’un collier de l’ordre de Saint-Michel.  Et quelques panneaux de couleur où se distinguaient les effigies de deux priants portant sur leurs vêtements un mi-parti de Goesbriand et du Ponthou.
Dans la même chapelle ( chapelle Saint-Yves ?)une vitre à deux panneaux (lancettes) et trois soufflets aux armes des Goesbriand.


les vitraux du XIX° et XX°siècle
Ces vitraux sont en majorité du peintre verrier morlaisienJean-Louis Nicolas.

1940, baie du chevet, dite aussi maîtresse vitre, à elle possède 4 lancettes trilobées de 3 panneaux.Le réseau est composé de 2 quatrefeuilles, de 3 écoinçons et d'une rosace aux 6 pétales. 
Dans cette rosace, Couronnement de la Vierge. 
dans les lancettes Assomption  avec anges certains portant des phylactères, et accueil par le Christ portant un sceptre. Le peintre verrierparisien Maumejean a, à cette date,  remplacé des vitraux deJean-Louis Nicolas, probablement en mauvais état. Ont subsisté:
dans les quatrefeuilles, les évangélises Saint Mathieu, saint Marc, saint Luc, sur son livre signature de Jean-Louis.Nicolas 1868, Morlaix, saint Jean, sur son livre, inscription JL.Nicolas et fils, 1868, Morlaix

Baie, petite en ogives avec Baptême du Christ. Vitrail de peinture sur verre. Sur la pièce du haut, le Père Eternel, pièce suivante buste de saint Jean-Baptiste et tête du Christ, puis le reste, mais détruit dans le bas en 1994. (vandalisme)   Grisailles gris bleu, violette, jaune d’argent,, grise, brune, sanguine, marron.

1880,   de Jean-Louis Nicolas autres fenêtres, de grisailles  et quelques petites pièces peintes dans réseau.

Baie à 2 lancettes trilobées de 2 panneaux de grisaille, quatrefeuille avec au centre cœur enflammé et percé d’une épée avec dans les feuilles sur fond bleu rayons sur lesquels sont inscrits SANTEZ MARIA PEDIT EVIDOMP.

Baie  à 2 lancette cintrée et 3 panneaux , grisaille avec motif central grands puis petits losanges en filets rouges. Réseau de 3 soufflets avec anges orants.

Baie  à 2 lancette cintrée et 3 panneaux , grisaille avec motif central grands puis petits losanges en filet rouge doublé filet jaune perlé. Réseau de 3 soufflets avec  croix en supériorité et 2 phylactères avec, O  CRUX AVE , puis sur le suivant … PHS

Grande baie à plein cintre, que Nicolas a partagé en 3 lancettes de montage de navettes verre blanc avec filets et compléments écoinçons avec losanges avec hermines.

Cartons de vitraux de Jean-Louis Nicolas représentant les évangèlistes, Jean, Marc, Mathieu et Luc (bibliothèque de Morlaix)






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