Tréguier,Cathédrale. Des comptes et travaux d'entretien du XVI° auXVII°siècle
Cathédrale Saint Tugdual. Cet édifice, très riche en vitraux a eu besoin de nombreux travaux d’entretien et autres faits que les comptes et régistres du XVI°siècle au XVIII°siècle signalent ;
Lors de la Révolution 68 baies de vitraux ont été détruites.
1468 – 69 vers Olivier Le Coq et son compagnon sont payés pour des travaux sur la grande vitre-
Des vitraux rompus par des prisonniers
1484 – il été payé à Olivier Le Coq et jehan Levenan, vitriers, pour avoir fait les deux vitres estant au cloitre dont l’une d’elles estoit rompue par les prisonniers et l’autre devers la place de la ville qui estoit brisée.
Chapelle de Notre-Dame de Tréguier
Un vitrail objet d’un procès entre deux seigneurs, et où on fait appel à Anne de Bretagne.
iDes droits sur une chapelle qui conduisent à un procés.
1504, église Notre-Dame, rupture dans une chapelle, du vitrail avec armes et portraits des Arrel, seigneurs de Kermarquer en Pleumeur-Gautier, par Jean de Kerjagu, seigneur du Parc en Pleudaniel.SHAB p 232
Le pourquoi:
Jean Arrel, seigneur de Kermarquer avait fait poser dans une certaine chapelle de Notre Dame un grand vitrail, en témoignage de sa générosité. Son écusson se trouvait en supériorité et il était représenté à genoux ainsi que sa femme, jeanne de Ploeuc, et ses deux fils, Guillaume et Pierre.
Du coup le seigneur Amaury Duparc, « fut on ne peut plus blessé de l’éclat que se donnait Jean Arrel.Il pétendait que sa maison portait les mêmes armoiries ; Qu’à l’aide de cette confusion, Arrel venait s’arroger des droits sur la chapelle de l’église de Notre Dame qui appartenait aux Duparc, et que c’était par usurpation que les Arrel y avaient mis leur écusson »
Amaury Duparc, accompagnè de quelques nobles amis, alla briser le vitrail.
Un procès s’en suivit, on fait intervenir le premier hérault d’armes de la reine Anne comme arbitre et les Kermarquer gagnèrent.
Ce Arrel on le retrouve aux Récollets de l’ile verte pour la même usurpation.l
1505.- 1506
Le peintre vitrier Jehan Macé, est chargé de la fourniture d’une trentaine de pièces de verre blanc à la grande vitre de la nouvelle tour en fabrication. On le retrouve la seconde année restaurant le portrait d’un personnage en recuisant la pièce du vitrail de l’autel de saint Yves . Sur ce vitrail on peut lire : Geoffroy Loff Lollifant et Hervé Camblan.
De même, il exécute le vitrail du tympan du grand autel
.
1516, Jehan Macé fait ( de nouveau ) un panneau de vitre blanc ( probablement du losange), remet en plomb deux autres panneaux et répare les autres vitres de l’église.
1523 Jehan Le Bornic répare les vitraux, des baies hautes et basses de l’église et du cloître
De 1553 à 1589 Le peintre vitrier Guillaume Michel répare et fournit les vitraux
1602 Un jugement a lieu sur le mauvais état des vitraux de cette cathédrale, Ce mauvais état qui ne permet plus d’officier.
Dans ce jugement on relève aussi des indications sur la présence d’armoiries et le manque d’entretien de la part des seigneurs qui laissent dépérir les vitraux. dont les vitraux du chœur de la cathédrale et de la chapelle de Saint Yves
1649 le tonnerre cause énormément de dégats qui seront réparés par Hervé Bourriguen et Yves Le Berre peintres vitriers.
1950-1960, ensemble des vitraux figuratifs et non figuratifs, HSM.
1971-72-77, 26 vitraux dont baie bras sud transept. HSM